Pour mettre un terme à une longue carrière dans la chimie, Gwënola Menehy décide de changer d’air. Une communauté d’amis l’y encourage. Elle est déjà pour eux depuis des années leur petite fée Blanche, surnommée ainsi pour son extraordinaire talent à régler tous les problèmes. C’est décidé, pour partager ses bienfaits avec le plus grand nombre, la fée Blanche fera des bougies !
mais des bougies pas comme les autres...
des bougies qui chantent ?!
les enchanteurs : Un an après le début de votre activité vous présentez une gamme de sept bougies. Racontez-nous comment vous est venue l’idée de la première ?
C’était Faylinn ! Le nom d’une fée, comme pour chacunes de mes bougies. Faylinn veut dire royaume ou espace des fées. L’idée m’est venue au cœur de la forêt de Brocéliande (Paimpont-35), je voulais faire une bougie qui représente toutes les rencontres que l’on peut y faire au détours d’un chemin ou de soi-même.
les enchanteurs : Votre long passé dans la chimie a-t’il une incidence dans vos choix de matériaux ?
Oui. Fondamentale. J’utilise des matériaux naturels pour réduire aux maximum les émanations : cire de soja, macérâts d’huiles et mèche en bois. Surtout pas d’huiles essentielles !
Des matériaux vivants à qui il suffit d’insuffler une intention pour qu’ils la perpétuent par leur lumière, leur parfum, leur chaleur, leur danse et leur chant.
Faylinn - rencontres et découvertes
les enchanteurs : Quelle est d’après vous - et d’après Faylinn- l’odeur d’une rencontre ?
Si je révélais mes recettes elles perdraient leur pouvoir. C’est leur seule limite. Mais pour la mystérieuse Faylinn je peux vous dire que toute rencontre commence curieusement par se poser quelque part et profiter de la pluie pour faire une bonne « toilette ». Mousses et fragrances boisées font parties de la composition, autant que les enchantements, l’huile de coude et les heures de balade dans la forêt.
les enchanteurs : Vous semblez accorder une attention particulière à l’usage de mèches en bois. Pour quelle raison ?
Les mèches en bois crépitent par moment. Dire que c’est un chant est une image poétique et aussi la raison pour laquelle j’ai écrit ballade avec deux L sur ma première étiquette. Une allusion à la « musique » du bois qui se consume.
Si il ne faut guetter dans ces rythmes étranges que les caprices des fées, les entendre indique au moins qu’elles sont là.
À chacun de suivre son coeur pour leur donner vie.
Elles seront de bonne compagnie.